C’est à la suite de mon édito (PrS n° 68) que l’association France Psoriasis a saisi le conseil de l’Ordre des médecins, devant lequel j’ai dû me justifier. Le débat fut moins houleux que je ne l’aurais craint et a abouti à une prise de conscience importante de ma part. N’importe quelle association compte sur des bénévoles, qui font un travail exceptionnel. Écrire contre une association, c’est léser ces personnes. Ils ne sont pas responsables, eux, des demandes et obtentions de subventions telles que je les ai évoquées dans mon édito (preuves à l’appui). Ils se consacrent pour une cause qui leur semble noble.
Alors que chacun jurait de sa bonne foi devant le conseil, il m’est venu une idée fulgurante. Plutôt que de déplorer que France Psoriasis (entre autres) ne fasse que la part belle aux traitements allopathiques alors qu’il en existe tant d’autres, plutôt que de trépigner devant ce qui me semble être une censure opportuniste et écrire un édito qui peut blesser des bénévoles qui sont le diamant du monde associatif, j’ai pris la décision d’adhérer… à France Psoriasis ! Vous avez bien lu.
Je me suis dit qu’en tant que dermatologue, connaissant depuis de si nombreuses années le psoriasis, ayant une vision de cette maladie et ayant développé des traitements alternatifs et naturels que les décennies et l’empirisme ont éprouvés et confirmés, il était temps de partager mon point de vue avec cette communauté de malades et de bénévoles, structurée, en attente du plus large panel possible de traitements existants.
Et j’irais même plus loin : je demande à tous les lecteurs de Principes de Santé, concernés de près ou de loin par cette maladie de peau, de me rejoindre et d’adhérer à cette association, d’y partager leurs témoignages sur nos traitements. Par cette adhésion, vous apporterez votre voix, prouverez que les traitements alternatifs fonctionnent, soulagent, soignent, et ce, sans effets secondaires, sans effets délétères. Adhérons, et j’ose espérer que notre vision et nos traitements pourront être acceptés comme alternative réelle et associés aux soins classiques actuels promus par l’association. De la même manière, j’invite tous nos lecteurs à soutenir une association de leur choix. Une contribution financière serait la bienvenue, dans l’objectif de ne pas laisser l’industrie pharmaceutique imposer seule ses lois en injectant des sommes considérables dans certaines associations.
Les subventions allouées par cette industrie sont de plus déductibles des impôts… Elles devraient donc à mon avis être limitées pour laisser aux associations leur liberté d’expression. Si une association veut dénoncer les méfaits de tel ou tel produit chimique, elle doit pouvoir le faire sans être bloquée par une pression financière. Si, a contrario, telle ou telle méthode naturelle se révèle efficace, elle doit aussi avoir la possibilité de le dire haut et fort. Toutes les associations de patients ne défendent-elles pas d’abord et avant tout la santé de leurs adhérents ?
Alors pour soutenir la recherche, la médecine alternative, et faire valoir vos idées, adhérez !
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Soignez-vous ! ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé