Les naissances qui ont lieu en mars-avril font en général les enfants les plus sensibles aux allergies. À cette période, la concentration de pollens et de spores est encore minimale et les nouveaux-nés, sortis de l’univers aseptisé des cliniques, et protégés par une barrière aseptique mise en place par des parents qui croient bien faire, ne sont confrontés à cette période à aucun allergène. Si l’on ne fait rien, cette bulle stérile aura pour résultat un système immunitaire atrophié, par manque de stimulation.
Il existe une méthode simple pour éviter d’en faire des allergiques à vie. Avant le troisième mois, période pendant laquelle le nouveau-né bénéficie encore des antigènes de sa mère, il faut donc en profiter pour le mettre en contact avec le plus grand nombre d’allergènes possibles.
Une méthode simple pour aboutir à ce résultat est de recueillir un peu de la poussière de votre aspirateur. Plus il y aura de poussières, d’acariens, de poils de chat… mieux ce sera. Ajoutez-y des pollens collectés par les abeilles, du type de ceux que l’on trouve couramment dans le commerce (ne choisissez surtout pas un pollen spécifique). Transformez ce mélange en poudre (avec un mixer de cuisine par exemple) et, malgré tout ce que l’on vous a dit jusqu’à présent… saupoudrez ce mélange au-dessus du berceau et des instruments de nutrition.
Inutile d’y revenir plus de quelques fois, les contre-indications sont nulles (seules les agammaglobulinémies G, rarissimes, seraient à considérer dans l’hypothèse où les défenses de la mère seraient insuffisantes). Faites vite, car si vous attendez plus de quatre mois, il sera trop tard !
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