Le bilan des allergies respiratoires a été complètement transformé ces dernières années, éliminant les anciens examens devenus obsolètes pour les remplacer par d’autres plus précis et beaucoup plus sensibles
Le bilan de l’allergie respiratoire, ou allergie aux pneumallergènes, repose sur deux types d’examens : les examens sanguins et les tests cutanés. Bon nombre d’examens ont été plus ou moins abandonnés au profit de nouveaux tests plus performants.
Les examens sanguins
- NFS : cet examen est maintenant abandonné, d’autres pathologies pouvant être à l’origine de ses résultats. Il consistait à doser le nombre de polynucléaires éosinophiles (type particulier de globules blancs). Un taux supérieur à 400 par mm3 était retenu comme évocateur d’allergie.
- IgE (Immunoglobulines E) totales ne sont augmentées que chez 70 % des allergiques. Elles ne sont pas non plus très spécifiques. Leur dosage n’est plus réservé qu’à des situations particulières.
- IgE spécifiques. Les laboratoires disposent actuellement d’une centaine d’allergènes respiratoires pouvant être testés. Mais la sensibilité de ces dosages semble moins importante que celle des tests cutanés (voir plus loin). En outre, ils sont plus chers et seuls 5 sont maintenant autorisés à être réalisés en vue d’un remboursement… contre 20 pour les tests cutanés. Ces examens sont réservés aux situations douteuses quand les signes cliniques et le résultat des tests cutanés sont discordants ou encore lorsque les tests cutanés sont impossibles (grossesse, prise de bêtabloquant…).
- Tests multiallergéniques avec identification des allergènes. Ils permettent d’orienter vers certains allergènes mais sont assez délicats à interpréter.
- Tests multiallergéniques à réponse globale. Ils recherchent la présence d’IgE spécifiques dans un mélange d’allergènes, comme le Phadiatop. D’une manière générale, ces tests ont une bonne sensibilité et une bonne fiabilité. Ils constituent sans aucun doute des examens de première ligne en cas de symptômes évocateurs d’allergie. Il existe cependant de rares faux négatifs lorsque l’allergène responsable ne fait pas partie des allergènes habituels.
Les tests cutanés
Ils sont utilisés pour établir le diagnostic lorsque l’allergie est douteuse, ou bien, lorsque l’allergie est établie, ils détermineront le ou les allergènes responsables. L’allergologue choisira les allergènes à rechercher en fonction de l’histoire de la personne et des symptômes présentés, voire des résultats des analyses de sang. Car il n’est pas question de tester tous les pneumallergènes.
- Les intradermoréactions (IDR), qui consistent à injecter sous la peau des allergènes et à observer la réaction cutanée, ne sont pratiquement plus utilisées aujourd’hui.
Elles ont été remplacées par :
- Les prick tests qui sont efficaces, sans danger et faciles à réaliser. Ils consistent à effectuer une petite piqûre au milieu d’une goutte d’allergène déposée sur la peau, en général sur la face antérieure de l’avant-bras ou sur le dos. Le résultat (réaction ou non sur la peau) est lu dans les 20 minutes qui suivent. Cet examen a une excellente sensibilité : plus de 95 %. Et une vingtaine de ces tests peut être réalisée au cours de la même séance.
La personne ainsi testée ne court aucun risque et aucun choc anaphylactique n’est à craindre.
Ce qu’il faut lire
Le bilan des allergies respiratoires est maintenant extrêmement simple. Lorsqu’une personne présente des signes évocateurs d’allergie aérienne, le médecin, pour confirmer son diagnostic, demande un test multiallergique à réponse globale de type Phadiatop.
Le résultat est binaire :
- positif, présence d’allergie ;
- négatif, absence d’allergie.
Il adresse alors la personne à l’allergologue dans deux circonstances :
- En cas de résultat positif au Phadiatop, recherche des allergènes en cause.
- En cas de doute sur le diagnostic d’allergie, si les symptômes sont évocateurs d’allergie alors que le Phadiatop est négatif, recherche des réactions à des allergènes moins habituels.
Quels traitements ?
Nous ne pouvons vous donner ici que des traitements de première intention, mais ils résoudront souvent votre problème sans qu'il soit besoin d'aller plus loin.
- La gemmothérapie est particulièrement efficace avec le Ribes nigrum (cassis) qui agit sur la détoxication du foie, l’inflammation nasale et la réaction allergique.
- Les oligoéléments d’or sont intéressants sur l’inflammation du nez et des yeux.
- Les acides gras polyinsaturés oméga 3 (huile de périlla) sont recommandés pour leur action anti-inflammatoire.
- Enfin, il faut bien^-sûr signaler LE remède naturel de désensibilisation. La Quercétine.
Pour découvrir d'autres remèdes lisez cet article d'alternativesante.fr
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Soignez-vous ! ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé