Le protéinogramme est un examen réalisé dans certains laboratoires spécialisés. Il permet de doser 56 protéines différentes présentes dans le sang et d’établir un bilan complet de la personne et de ses principaux organes. Il rend de grands services dans les pathologies difficiles.
Les protéines sont des molécules indispensables au fonctionnement du corps. Elles interviennent à tous les niveaux : constitution, entretien, renouvellement et fonctionnement de l’organisme. Ce sont les hormones, les neuromédiateurs, les enzymes, les chromosomes, les immunoglobulines, l’hémoglobine, les anticorps… Chaque organe fabrique des protéines qui lui sont propres, pour assurer sa fonction. Cependant, il faut souvent faire appel à des recoupements de plusieurs protéines pour juger du fonctionnement d’un organe.
Le Centre européen d’information et d’automation (CEIA) a sélectionné parmi plusieurs centaines existant, les 56 protéines les plus représentatives des organes du corps. Mais doser les protéines ne suffit pas, il faut aussi savoir si elles sont actives. C’est pourquoi le protéinogramme utilise une technique qui consiste à faire précipiter les protéines chargées électromagnétiquement à l’aide d’un réactif de charge opposée. Ce sont les variations de cet équilibre électrocolloïdal qui permettront de repérer les protéines actives.
La forme du V oriente le diagnostic
Connaissant les protéines actives et leur dosage, il est possible d’en déduire le niveau de fonctionnement des différents organes. Les anomalies retrouvées au niveau des organes et des fonctions du corps permettent parfois d’évoquer une pathologie, mais plus souvent elles orientent le diagnostic.
Les valeurs des différentes protéines sont ensuite reportées sur une courbe qui a la forme générale d’un V. Sur la branche de gauche se trouvent les protéines en déficit, et à droite celles en excès… alors que la partie centrale est la zone de normalité variant entre deux écarts type.
Plus les valeurs retrouvées sont proches de la zone centrale (normale), plus le V sera étroit, ce qui signalera plutôt un organisme équilibré. Au contraire, un V large ou déséquilibré (une branche plus importante que l’autre) indique une pathologie présente ou en constitution. Le traitement consistera à faire revenir les valeurs dans la normalité.
Des traitements pour chaque courbe
Le CEIA, grâce à l’expérience acquise par l’étude de plusieurs centaines de milliers de courbes, a établi au fil du temps, des traitements adaptés à base de plantes, d’huiles essentielles, d’organothérapie. D’autres traitements sont également
possibles. Ils sont plus spécifiques, constitués de fractions et d’anti-fractions capables d’agir directement sur les protéines en excès ou en déficit.
Cet examen permet de rendre d’importants services aux personnes atteintes de maladies mal étiquetées, ou n’ayant pas de traitement efficace, mais aussi de maladies graves, chroniques ou invalidantes : cancer, fibromyalgie, sclérose en plaques, maladies auto-immunes, rhumatisme, polyarthrite rhumatoïde, leucémie, pathologie cardio-respiratoire, etc.
Ce bilan constitue également un excellent dépistage des terrains favorables aux maladies. Il permet aussi de repérer des maladies alors qu’elles sont en train de se constituer à bas bruit.
Ce qu’il faut lire
Le médecin observera d’abord la forme générale de la courbe : le V est-il évasé ? Est-il déséquilibré vers la droite (hyper) ou vers la gauche (hypo) ?
Puis il examinera la couleur des protéines en excès ou en défaut.
- En rouge, les lipoprotéines qui sont modifiées en cas de problèmes psychiques ou nerveux.
- En vert, les glucoprotéines, montrant un état inflammatoire.
- En bleu, les immunoglobulines, témoins de processus immunitaires.
- En violet, le mélange des autres protéines.
Ainsi, un état hyper-vert indique un fort état inflammatoire, signalant l’existence d’une maladie présente ou en devenir ; un état hypo-rouge montre une fragilité nerveuse ; un état hyper-bleu indiquera un problème infectieux ou auto-immun ; une association d’hyper-verts et d’hypo-rouges est fréquemment retrouvée dans les cas de cancers…
Ensuite, le médecin regardera quelles sont les protéines les plus en hyper et les plus en hypo, ce qui peut quelquefois lui indiquer une pathologie particulière. Enfin, il étudiera les conclusions indiquées concernant les organes en excès ou en insuffisance et les remèdes proposés.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Soignez-vous ! ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé