La « machine Priore», mise au point par l’Italien Antoine Priore est à l’origine de nombreux cas d’amélioration ou de guérison de cancers, de maladies auto-immunes et de maladies dégénératives telles la sclérose en plaques. Sans les efforts du laboratoire indépendant Artec et de nombreux médecins et chercheurs pour la ressusciter, cette machine, son fonctionnement, ses procédés et ses « astuces» auraient pu disparaître avec leur inventeur en 1983.
Antoine Priore est né en 1912 à Trieste (Italie). Avec un simple diplôme de radio-électricien en poche, mais animé d’une curiosité de chercheur de laboratoire, il tente, dans une petite chambre louée dans la région de Bordeaux, de reproduire expérimentalement, avec du matériel de récupération, l’effet de champs magnétiques sur des oranges. Il avait déjà constaté qu’elles ne pourrissaient pas lorsqu’elles étaient exposées aux champs électromagnétiques de la station radar de la marine italienne à laquelle il était affecté. Plusieurs échecs et quelques réussites lui permettent de progresser et de passer de la conservation de fruits et légumes à celle de morceaux de viande. Il conclut, dans les années cinquante, que le rayonnement électromagnétique, dans certaines conditions, peut agir sur les micro-organismes responsables du pourrissement ; ce qui le pousse à expérimenter ses découvertes sur des tissus vivants, plantes, animaux, et hommes.
Au cours des trente années suivantes, Priore affine sa machine à moduler les champs électriques. Grâce à elle, il obtient la guérison de tumeurs sur des animaux. Les effets sur l’homme sont aussi probants. À l’époque, ces travaux sont suivis avec intérêt par le professeur R. Courrier, président de l’Académie des Sciences, le Dr G. Courty, président du Conseil de l’ordre des médecins de la région Aquitaine, et de nombreux médecins, chercheurs, chefs de services de cancérologie d’hôpitaux publics, qui cautionnent les résultats du « génial » électricien. Des soutiens arrivent en force du secrétaire d’état à la Recherche, J. Jousseau-Dubien, de Jacques Chaban-Delmas, Premier ministre et du professeur André Lwoff, prix Nobel de médecine (1965). Des publications, faites à l’Académie des sciences par des scientifiques de tous horizons, font état de guérisons et de rémissions de cancers ou scléroses en plaques de plusieurs patients dont certains sont adressés à Antoine Priore par des cancérologues dont les traitements classiques ont échoué.
Priore emporte son secret dans la tombe
Malheureusement, nul autre que Priore ne connaît les réglages et « astuces » qui permettent d’obtenir une efficacité thérapeutique.
L’inventeur, ayant refusé tout au long de sa vie de communiquer les détails techniques de sa machine et son fonctionnement général. Lorsqu’il meurt en 1983, personne n’est en mesure de poursuivre ses recherches. De nombreux scientifiques et ingénieurs du CEA (Commissariat à l’énergie atomique) ou d’Aérospatiale s’y attellent à la demande de Jacques Chaban-Delmas, Premier ministre, mais ne parviennent pas à reproduire ses résultats.
Aujourd’hui, la persévérance de plusieurs scientifiques, ingénieurs, techniciens, et notamment du docteur Bernard Murzeau, médecin et directeur du laboratoire Artec, de Cestas (en Gironde), a permis de retrouver les principes de fonctionnement et d’utilisation de la machine. Elle fonctionne donc à nouveau, mais, pour l’instant, sa taille et sa puissance ne permettent pas d’effectuer des traitements sur des sujets humains. Le volume de puissance nécessaire à un seuil efficace n’étant pas le même pour un organisme de quelques grammes (souris, rats) que pour un être humain de plusieurs dizaines de kilos.
Le « double effet » de la machine de Priore
Les expériences menées par Priore ont montré que l’ensemble du vivant répond à la stimulation qu’engendrent des champs électriques pulsés. Selon le réglage de la puissance et des fréquences émises, plantes, bactéries, levures, tumeurs et tissus organiques en général sont, soit stimulés dans leur développement, soit freinés. Ce « double effet » de la machine est précisémment l’un des secrets de l’invention.
Le corps élimine de lui-même les cellules cancéreuses porteuses d’antigènes « anormaux ». Mais certaines de ces cellules échappent parfois à la destruction car les antigènes « anormaux » peuvent êtres, selon les spécialistes en cancérologie, dissimulés dans des replis de la membrane. Le champ électrique « bénéfique », en modifiant la charge électrique des protéines de la surface membranaire va donc changer leur forme. Cette modification du relief membranaire fait apparaître alors les antigènes anormaux qui s’y dissimulent. Le champ « bénéfique » déplisse la membrane et laisse ainsi apparaître les anomalies qui vont être reconnues par les lymphocytes et détruites.
Destruction sélective des cellules anormales
Le système immunitaire agissant naturellement, il ne résulte pas de fatigue résiduelle ou d’effets secondaires puisque les cellules ne sont pas détruites arbitrairement, comme dans les traitements classiques. Seules les cellules anormales sont éliminées. Et cela, quel que soit le type de tumeur, tissus solides ou « mous », même les plus agressives comme les tumeurs dites « T8 » qui sont fulgurantes et incurables. On a observé à l’époque, un taux important de rémission. Sans récidive, car le système immunitaire garderait, selon les scientifiques, la mémoire de l’antigène combattu. En revanche, l’apparition de nouvelles tumeurs non encore identifiées est possible. Cela indique qu’il ne s’agit pas d’une stimulation aveugle des défenses mais plus d’une immunité sélective.
La loi de conservation de soi
L’effet thérapeutique du « champ Priore » ne s’adresse pas uniquement aux pathologies cancéreuses mais s’inscrit dans le système de réparation de l’organisme. En effet, tout organisme vivant tend naturellement à se conserver, à s’entretenir et à lutter contre les agressions extérieures et intérieures. Cette loi de « conservation de soi » est l’équivalant organique du mécanisme psychique et comportemental appelé instinct de survie. Dans le corps, ce rôle appartient au système immunitaire. Ce qui, expliquerait « l’effet Priore » sur l’organisme en pointant son impact sur la stimulation – ou l’effondrement – des capacités du système de conservation et de réparation.
Les effets en cancérologie ne sont qu’un cas particulier des utilisations possibles de cette machine.
Des tests sur l’amélioration, puis la normalisation du taux de cholestérol sous l’effet de la machine de Priore ont été effectués au sein d’un laboratoire de l’Inserm à la faculté de médecine de Bordeaux et ont fait l’objet d’une publication à l’Académie de médecine. Il a été constaté que lors du traitement, le taux de cholestérol baissait en-dessous du taux d’un organisme sain alors que le régime alimentaire était exagérément riche. Et que cet effet perdurait après l’arrêt du traitement, alors qu’était maintenue une alimentation saturée en graisses. Et qu’enfin, les plaques d’athérome (qui bouchent les vaisseaux) avaient régressé sous l’effet (ignoré à l’époque) de la stimulation des cellules macrophages chargées de la régulation de ces plaques.
Régénérer les organes
L’effet sur la sclérose en plaques tiendrait également dans le potentiel du champ à agir sur le système immunitaire. Puisqu’il est admis maintenant que la sclérose en plaques est la conséquence de la destruction des nerfs par les anticorps que l’organisme mobilise contre lui-même. La stimulation du système de conservation inciterait l’organisme à re-sélectionner les cibles des anticorps afin que ceux-ci n’attaquent plus leur propre milieu.
La liste des pathologies sensibles à « l’effet Priore » est longue. On peut citer, des domaines comme la rhumatologie, la tuberculose osseuse, les cicatrisations ou la douleur. Un dernier point intéressant, qui a fait l’objet d’une publication à l’Académie des sciences, est la régénération des organes dans leur masse et leur fonction !
De nos jours en France, les autorités estiment qu’environ 700 000 personnes sont atteintes de diverses tumeurs, que chaque année 250 000 nouveaux cas se déclarent et que 150 000 personnes en meurent. Le programme gouvernemental de lutte contre le cancer prévoit de débloquer plus de 120 millions d’euros sur cinq ans.
Une estimation détaillée des frais nécessaires à établir en laboratoire de nouvelles preuves scientifiques de la validité de « l’effet Priore » ne nécessiterait que 300 000 euros sur 18 mois !
Il reste donc à attendre et à espérer qu’au plus vite, les conditions permettront de passer à des protocoles thérapeutiques à grande échelle qui aboutiront enfin au traitement systématique par la machine de Priore de patients atteints de cancer.
Pour en savoir plus : www.priore-cancer.com
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