Face à une maladie que ne révèle aucun examen et qui se manifeste par des symptômes nombreux et apparement sans lien entre eux, la médecine classique est totalement impuissante.
La fibromyalgie, dont l’existence est encore niée par de nombreux praticiens fait partie de ces énigmes que ne sait pas résoudre le médecin, si ce n’est en prescrivant des antidépresseurs et des médicaments anti-douleur. D’autres solutions en médecine naturelle existent et permettent de se débarasser dans de nombreux cas de cette affection très invalidante. Voici un des protocoles de traitement qui donne les meilleurs résultats.
La fibromyalgie se caractérise par des douleurs généralisées dans les muscles, les ligaments et les tendons. Les zones douloureuses peuvent changer continuellement de place. On observe également une raideur articulaire principalement le matin.
Les personnes atteintes de fibromyalgie ont parfois de la difficulté à dormir et se sentent constamment fatiguées.
La fibromyalgie, quasiment inconnue il y a seulement quelques années est devenue une maladie relativement fréquente puisqu’elle touche environ 5 % de la population et particulièrement les femmes (dans la proportion de 8 femmes pour 1 homme).
La maladie, un mystère pour le médecin
« J’ai mal partout depuis des années, tous les examens réalisés par mon médecin sont normaux et les médicaments contre la douleur ne me procurent que très peu d’amélioration. Mon médecin pense que c’est dans ma tête et il me prescrit des antidépresseurs alors que je ne suis pas dépressive ». Voilà le portrait typique d’une femme atteinte de fibromyalgie.
Les patients fibromyalgiques représentent souvent une énigme pour le médecin car ils se plaignent d’une multitude de symptômes apparemment sans lien entre eux. Et ironie suprême, tous les examens médicaux tels que prise de sang, radiographies, échographies, scanners restent désespérément normaux.
Une multitude de symptômes sans lien apparent entre eux
Ils ont mal partout, à la tête, au dos, aux bras, aux jambes, aux articulations. Les activités de la vie courante (la marche, monter un escalier, faire son ménage) deviennent pénibles et la pratique sportive n’est quasiment plus possible. Le sommeil est de moins bonne qualité et ils se sentent fatigués dés le réveil et sans énergie tout au long de la journée. Ils peuvent se plaindre également de troubles de mémoire et de difficultés de concentration.
D’autres symptômes extrêmement variés sont parfois décrits, tels que sécheresse oculaire, intolérance au froid, migraine, vertiges, spasmophilie, crampes nocturnes, rhume chronique, irritation du côlon ou de la vessie, audition ou vue diminuée.
À force de s’entendre répéter que tous leurs examens sont normaux, qu’ils sont juste stressés, que c’est dans leur tête, certains se demandent s’ils ne sont pas en train de devenir fous et d’autres se persuadent qu’ils sont atteints d’une maladie tellement grave que personne n’ose le leur avouer. C’est ainsi que certains patients fibromyalgiques développeront une dépression nerveuse qui doit bien évidemment être considérée comme une conséquence et non comme une cause de la fibromyalgie.
Les médicaments anti-douleur sont peu actifs ou doivent être pris à fortes doses engendrant des effets secondaires très importants. Les traitements ostéopathiques sont en général efficaces mais les résultats ne durent pas.
L’origine de la fibromyalgie, une énigme pour la science
Beaucoup de chercheurs ont essayé de comprendre pourquoi les fibromyalgiques présentent un seuil de tolérance à la douleur nettement moindre que les sujets normaux.
Malheureusement, toutes ces recherches sont restées vaines même si quelques pistes ont été évoquées comme le manque de sérotonine ou d’hormone de croissance. Le problème, c’est que le traitement par sérotonine ou hormone de croissance n’apporte quasiment aucune amélioration.
Deux indices troublants
Il est intéressant de savoir que la rupture des prothèses mammaires en silicone entraîne l’apparition de maladies auto-immunes et que l’on observe 25 à 50 % (selon les études) de fibromyalgiques chez les femmes porteuses de ce type d’implants.
Une autre constatation intéressante est le fait que l’on observe de nombreux cas de fibromyalgie chez les vétérans américains de la guerre du Golfe. Or, on sait que ces soldats ont été massivement vaccinés en prévision d’une guerre bactériologique.
Le traitement de la fibromyalgie en médecine naturelle
Il faut absolument traiter les différents aspects de la maladie :
- La composante auto-immune par le Moducare et l’Eap-Ca.
Le Moducare est un immunomodulateur qui permet à la fois de stimuler l’immunité souhaitable (la défense de notre organisme) tout en diminuant l’immunité non souhaitable que l’on retrouve dans les maladies auto-immunes.
Moducare : 3 gélules par jour (matin, midi, soir), mais impérativement à distance des repas : soit 30 minutes avant ou 1 heure et demie après les repas.
L’Eap-Ca est un protecteur cellulaire, sorte de bouclier protégeant la cellule des immuno-agressions.
Eap-Ca : 6 gélules par jour avant les repas (matin, midi et soir), 5 jours sur 7 avec interruption le week-end.
- L’intoxication aux métaux lourds par le Modifiplex
Le Modifiplex, extrait organique purifié de l’algue brune Laminaria japonica dont l’originalité réside dans sa richesse en alginate. L’alginate est le plus puissant capteur de métaux lourds (car non seulement il capte ces toxines mais aussi favorise leur élimination à l’extérieur de l’organisme) et également de radicaux libres et de substances radioactives.
Modifilan : 6 gélules en 1 seule prise, le matin à jeun
- La douleur et les troubles du sommeil par le Sameflo (voir « Pratiques de Santé » n°3)
Sameflo : 2 comprimés par jour
(1 comprimé 10 minutes avant le petit-déjeuner et avant le déjeuner).
En cas de très fortes douleurs, on peut rajouter le silicium organique (silicium G5)
à raison de 6 capuchons par jour pendant le premier mois de traitement.
Si c’est la fatigue qui domine, je conseille une cure de 2 mois d’un complexe vitaminé fortement dosé (Vitavit) à raison de 2 comprimés au petit-déjeuner.
La durée du traitement est au minimum de trois mois.
Le diagnostic de la fibromyalgie
Trois critères pour le diagnostic de fibromyalgie :
- Des douleurs diffuses depuis au moins trois mois et localisées dans les quatre quadrants du corps (gauche, droit, supérieur et inférieur) ainsi qu’à la colonne vertébrale.
- Fatigue ou sommeil non réparateur ou les deux.
- Douleur au niveau d’au moins 11 points sur 18 (voir ci-dessous), sensibles à la pression digitale.
Pour établir le diagnostic de fibromyalgie, il faut tester 18 points en exerçant une pression modérée (environ 4 kg/cm2) avec un doigt. Pour des raisons de clarté, nous ne présentons ici que 9 points, mais il faudra tester également les points symétriques (par exemple : le point 3 au bras gauche et au bras droit ou encore le point 1 de chaque côté du sternum).
Le test sera positif s’il révèle au moins 11 points douloureux sur 18.
- Les points de la face antérieure sont :
1. Le point du cou au niveau de l’insertion de la clavicule : sur le sternum.
2. Le point de la 2ème côte au niveau de l’insertion de la 2ème côte sur le sternum.
3. Le point du coude au niveau de l’épicondyle.
4. Le point de la hanche au niveau du trochanter.
5. Le point du genou au sommet du relief interne.
- Les points de la face postérieure sont :
6. Le point de l’occiput à la base du crâne.
7. Le point de l’épaule au milieu du muscle trapèze.
8. Le point de l’omoplate au niveau de l’épine.
9. Le point du bassin au niveau de la veine sacro-iliaque.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Soignez-vous ! ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé