La thérapie par les pierres, ou lithothérapie, est considérée comme une superstition venue du fond des âges. Cependant, grâce aux travaux sérieux et rigoureux d’un docteur en philosophie des sciences, Robert Blanchard – qui s’est lui-même guéri par les pierres –, la lithothérapie vient de gagner en explications scientifiques. Migraine, fatigue, douleurs: à chacun de nos maux correspondrait sa pierre.
La lithothérapie viendrait-elle de passer du registre de la magie à celui de la science ? Le pouvoir des pierres n’aurait rien d’une superstition ou d’une vue New Age mais serait, comme d’autres thérapies accomplies, une procédure dont l’effet s’appuie sur la chimie physique.
Les pierres ne sont pas des corps inertes. Malgré leur apparence de stabilité et d’immuabilité, les pierres sont comme tous les corps de l’univers : elles se caractérisent par des constantes physiques comme la masse, la chaleur, la radioactivité, l’électromagnétisme… Ce sont aussi, comme tous les éléments de la nature, des centrales énergétiques faites d’atomes et d’électrons. Et c’est grâce aux électrons qu’elles échangent des ions avec les corps voisins. Toutes les pierres évoluent ainsi constamment en manifestant des oxydations, des réductions, des transformations en d’autres corps… Les lois de ces échanges sont décrites par la chimie physique. Les combinaisons d’éléments chimiques contenus dans les pierres sont aussi variées qu’il y a de pierres différentes.
Chaque pierre interagit avec l’extérieur par des échanges ioniques, thermiques, électromagnétiques ou encore radioactifs en fonction de la plus ou moins grande présence d’aluminium, de lithium, d’iode, de brome, de silice, de nitrate, de potassium… bref, de tous les éléments chimiques qu’elle contient qui constituent le tableau du chimiste Mendeleïev.
De la pierre à l’homme par les canaux ioniques
Depuis les travaux du Prix Nobel français Louis de Broglie sur la mécanique ondulatoire, il est admis que tous les objets matériels peuvent être définis par deux formes : une forme corpusculaire qui décrit leur apparence matérielle, et une forme ondulatoire. Chaque corps peut ainsi être vu sous l’angle de la matière ou de sa longueur d’onde. Par exemple, le fluor a une longueur d’onde de 977 cm, le chlore de 565 cm et l’iode de 214 cm.
Tous les éléments d’une composition chimique ont leur fonction d’onde et c’est cette dernière qui transporte l’énergie des éléments. C’est de cette manière que les pierres vont échanger avec nous l’information qu’elles recèlent. Pour cela elles empruntent le chemin des canaux ioniques.
Le Pr Michel Lazdunski de l’Institut de pharmacologie-CNRS a fait d’importants travaux sur les canaux ioniques des cellules. D’après Michel Lazdunski : « Les canaux ioniques sont des pores membranaires qui contrôlent le passage de charges électriques entre l’extérieur et l’intérieur de la cellule. Ils réagissent ainsi à l’activité électrique sur laquelle reposent de nombreuses fonctions de l’organisme. Les canaux ioniques ouvrent et ferment les pores cellulaires en vue de modifier le milieu interne. »
Par l’intermédiaire de ces canaux, les cellules reçoivent les ondes de la pierre qui viennent « normer » les ondes perturbées d’une cellule vivante. C’est donc par une action électrique à partir des éléments chimiques contenus dans les pierres que celles-ci peuvent avoir un effet sur la santé.
La médecine traditionnelle cherche à agir en modifiant l’état chimique d’un organe malade, alors que la lithothérapie cherche la santé par un moyen physique. Elle applique à un organe malade une pierre dont l’action électromagnétique ou vibratoire vise à harmoniser l’énergie d’un organe, lui-même doté d’une longueur d’onde propre.
De l’oligothérapie,version énergétique
La chimie de chaque pierre va indiquer quelle longueur d’onde elle peut émettre et donc quel organe, composé de ces mêmes éléments, elle peut atteindre.
Par exemple, la médecine traditionnelle sait donner du magnésium, du fer, du cuivre, du lithium sous forme orale ou parentérale. La lithothérapie fournit, elle aussi, à l’organe malade l’élément chimique dont il a besoin mais par voie énergétique, c’est-à-dire par rayonnement des ondes.
Ainsi, la médication classique pour soulager les états dépressifs consiste à administrer du lithium. En lithothérapie, on cherchera les pierres qui contiennent le plus de lithium, comme la kunzite. Cette pierre est un inosilicate de la famille des spodumènes dont la formule chimique est : Li Al Si O3.
Cette notation chimique indique qu’elle contient de l’aluminium, du lithium et de la silice, tous indiqués en médecine orthomoléculaire pour pallier les troubles du système nerveux et les états dépressifs. Chaque élément va transmettre sa trace chimique à l’organe par vibration.
La démarche générale d’une lithothérapie scientifique consiste en la recherche systématique, pour chaque symptôme, des affinités entre les éléments dont sont faites les pierres et les molécules chimiques qui composent les médicaments déjà utilisés en médecine contre certaines maladies.
En lithothérapie, les ondes émises ne peuvent atteindre que les cibles qui vibrent sur la même longueur d’onde. Alors que la chimie a du mal à circonscrire son action, les ondes ne peuvent s’égarer et toucher des organes ou des cellules non ciblées. Cette caractéristique permet de dire que la lithothérapie est une pratique dénuée de tout risque.
Quelques traitements
- Tendance dépressive
La lithothérapie ne peut traiter qu’une tendance dépressive et non une dépression lourde et déclarée. Pour obtenir les meilleurs résultats, il est préférable de se tourner vers les pierres dès les premiers symptômes avec l’objectif d’empêcher la dépression de s’installer.
L’action du lithium est anxiolytique, elle vise à diminuer l’anxiété qui, en s’accumulant, peut dégénérer en symptômes dépressifs puis en dépression.
La pierre la mieux indiquée est la lépidolite, constituée de lithium et d’aluminium. Elle peut être utilisée pour des applications occasionnelles en pierre brute tenue dans la main. Sa forte concentration garantit une efficacité assez rapide.
En traitement à long terme, elle peut être portée en pendentif.
- Fatigue, découragement, manque d’énergie
La fatigue physique qui s’accompagne d’un ressenti psychique provient généralement d’une carence en tel ou tel élément minéral ou ferrique : zinc, fer, calcium, magnésium, potassium, phosphore, iode… Ces types de fatigue n’ont qu’un seul traitement : l’apport en l’élément manquant.
Il est donc recommandé de prendre des pierres qui concentrent les éléments indispensables à l’énergie de l’organisme.
Le traitement d’ensemble vise à un apport énergétique très fort. Il faut donc l’ajuster selon les besoins.
- L’aurichalcite (zinc et cuivre) et la purpurite (fer et manganèse) doivent être appliquées tous les jours, une heure le matin, et une heure le soir.
- La dumortérite est une pierre essentielle (fer, magnésium et aluminium), à très forte concentration, qui vise à évacuer rapidement la fatigue et les tensions dues au stress.
- Inflammation et douleur
L’association de zinc et de cuivre est la plus fréquente comme anti-inflammatoire. Le zinc est anti-infectieux et cicatrisant, et le cuivre est un anti-inflammatoire par excellence.
- La rosacite contient du zinc et du cuivre.
- La tourmaline, qui contient du calcium, du silicium et du bismuth (immunostimulant et anti-infectieux), est un antalgique général à application locale.
- Adénome de la prostate
Le traitement en lithothérapie est simple et efficace. Au bout d’une semaine ou deux, la miction redevient normale. Les quantités émises sont plus grandes et les nuits entières.
Une application d’une demi-heure à une heure, une à deux fois par jour, sur la zone prostatique d’un antimoine comme la stibine est recommandée.
Associée à de l’hémimophite, anti-inflammatoire et spécifique des troubles de la prostate, l’effet est encore renforcé.
- Céphalées et migraines
Pour les céphalées occasionnelles intenses ou les migraines récurrentes qui peuvent être attribuées à une perturbation neurologique et/ou vasculaire, il est conseillé de choisir la lépidolite et la lazulite.
- La lépidolite contient du potassium, lequel régule la tension, favorise l’oxygénation cérébrale et agit contre la fatigue. Elle contient également du lithium – calmant – et de l’aluminium qui est un régulateur du fonctionnement cérébral et du sommeil.
Elle doit être portée intensément 24 heures sur 24, sous forme brute.
- La lazulite peut être appliquée à un endroit quelconque du corps, y compris dans la paume de la main, une à deux heures par jour. Elle contient du magnésium – antistress –, de l’aluminium et du phosphore qui combat l’asthénie cérébrale.
- Troubles du sommeil
On peut ramener les traitements spécifiques du sommeil à deux catégories de troubles : les difficultés d’endormissement et les réveils intempestifs en milieu de nuit.
Les difficultés d’endormissement nécessitent des pierres d’apaisement comme la labradorite, qui contient du sodium, du calcium de l’aluminium et de la silice. C’est la reine du sommeil. Un collier de labradorite est réputé irrésistible…
Pour les réveils en pleine nuit, on préférera des pierres riches en manganèse, plus puissantes, comme la rhodonite. En collier de préférence.
- Bien choisir ses pierres
On peut se procurer des pierres dans toutes les villes de France dans des boutiques de gemmologie. Il faut toutefois bien veiller à ce que les pierres soient authentiques et non de synthèse. En effet, 40 % des pierres que l’on trouve actuellement dans le commerce sont fabriquées dans des fours chauffant à 2000°C et refroidies en quelques jours. Si elles sont d’une facture parfaite, elles n’ont en revanche aucun pouvoir thérapeutique. Par ailleurs, dans bien des cas, les pierres brutes ont plus de pouvoir que les pierres taillées, qui ont eu à subir les contraintes du « tambour ».
La plupart des personnes qui commercialisent des pierres conseillent à ceux qui souhaitent acquérir une pierre de se fier à leur instinct. La méthode n’est pas mauvaise en soi, puisqu’une pierre peut en effet « appeler » l’organe malade en émettant la même longueur d’onde. Ceux qui ne font pas suffisamment confiance à leurs sensations ont toutefois la possibilité d’objectiver ce choix en ayant recours aux critères de l’oligothérapie (voir « pour en savoir plus »).
- L'entretien des pierres
Toutes les pierres doivent être déchargées et rechargées avec précaution. La fréquence dépend de l’intensité de l’usage. Pour ce faire, il suffit d’immerger la pierre dans un bol d’eau déminéralisée ou dans une rivière (surtout pas à l’eau du robinet). Puis de la laisser se recharger au soleil, de préférence levant, durant une heure. Sachant que toutes les pierres sont fragiles et doivent être maniées avec précaution.
Pour en savoir plus
- « La Lithothérapie scientifique », par Robert Blanchard (Éd. Presse du midi), 212 p., 24€.
Vous y trouverez le classement de toutes les pierres disponibles ainsi que leur composition chimique, leurs indications thérapeutiques et des exemples de traitement.
- « La Force des pierres », par Édith Schaufelberger-Landherr, 111 p., 23 €. Disponible chez Anthyllide.
• Tourmaline et labradorite
Contacts:
Anthyllide
28, rue du Pont Louis-Philippe
75004 Paris
Tél. : 01 40 29 91 26
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• Éditions les Presses du Midi
121, avenue d’Orient
83100 Toulon
Tél. : 04 94 16 90 20
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À lire :
- "Lithothérapie, le vrai mode d’emploi" alternativesante.fr
- "Les pierres, efficaces… à certaines conditions" bio-info.com
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