L’Andrographis est une plante très amère qu’on ne trouve pas sous forme brute dans les pays occidentaux. Elle devrait pourtant figurer au vu des ses propriétés dans toutes les bonnes armoires à pharmacie familiales.
L’Andrographis paniculata a été redécouvert avec bonheur, il y a vingt ans, par les Scandinaves qui en étudiant cette plante ont découvert un principe actif très efficace contre le rhume et les infections de la sphère respiratoire.
L’andrographis peux réduire la durée et l’intensité des symptômes des infections des voies respiratoires (rhume, grippe, pharyngite).
La redécouverte de ses propriétés au niveau de la sphère ORL, respiratoire et immunitaires est reconnue par l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA), qui lui consentent les allégations suivantes :
« L’Andrographis paniculata (les extraits, des parties aériennes et la plante entière), aide et contribue à un meilleur confort respiratoire, à atténuer les troubles respiratoires comme la toux, les maux de gorge d'une façon naturelle. L’Andrographis soutien les défenses de l'organisme et aide à renforce le système immunitaire."
Il est rare que cette autorité, habituellement plutôt réservée sur les allégations des plantes, donne un avis positif de cette dimension. Alors sans plus attendre regardons de plus près les bienfaits de cette fantastique plante et les services qu’elle peut rendre à bon nombre d’entre nous particulièrement en automne et en hiver. Le nez, la gorge, les poumons, étant les organes les plus fragiles en période hivernale.
Mémoires d’ancien combattant ….de la grippe
Sa plus grande distinction ne date pas d’hier, mais plutôt de l’année 1919 : En effet au cours de la fameuse grippe dite « Espagnole », qui en fait venait d’Asie, aurait permis au continent Indien d’échapper à cette terrible pandémie qui causa en Europe et en Amérique près de 20 millions de morts. C'est-à-dire plus de victimes que les deux guerres mondiales réunies.
Cette pandémie, est arrivée en Europe après une période de 4 ans de guerre ou les populations affaiblies, carencées en
vitamine D, sous alimentées, et dénutries entrainant une catastrophe sanitaire majeure.
Miraculeusement le continent Indien, même s’il fut touché ne connut pas le désastre de l’Europe ni d’autres continents. L’Asie fut touchée de manière importante certes, mais les chiffres les plus élevés concernent essentiellement la Chine (environ 5 à 6 millions de morts).
D’après les médecins traditionnels Indiens, mais aussi par des chercheurs actuels, il semblerait que l’Andrographis aurait contribué de prévenir et d’enrayer cette épidémie. Il difficile d’admettre faute de preuves solides cette affirmation, car le continent indien est une mosaïque de peuples de climats et de conditions d’ensoleillement très différents.
Mais cette affirmation serait-elle un simple petit grain de fierté Indienne ? Rien n’est moins sûr car au cours de plusieurs vagues d’épidémies de grippe suivantes, le phénomène s’est reproduit, avec des observations comparables.
Il faudrait des chiffres et des données plus documentées, l’OMS gagnerait en crédibilité en s’y penchant de plus près, mais sans doute va -t-elle nous resservir le même plan d’urgence que l’année passée sur l’inutile et inquiétante vaccination ?
Classique des médecines traditionnelles Asiatiques et de l’Ayurveda, pour traiter les maladies infectieuses, comme le rhume, les angines, la toux et la grippe.
La rançon de l'amertume
Le principal constituant de l'Andrographis est l'andrographolide (lactone de di terpène). Un constituant au goût très amer auquel on attribue des propriétés immunostimulantes, anti-inflammatoires, antipyrétiques (diminue la fièvre), hépato protectrice et cholérétique (stimulante de la sécrétion biliaire). En 1990, les Scandinaves ont breveté un extrait de la plante qui s'est rapidement imposé comme un produit leader contre le rhume. C'est cet extrait qui a d'ailleurs été utilisé au cours de la plupart des essais cliniques récents. Trois publications scientifiques ont confirmé, en 2004, l'efficacité d’Andrographis paniculata dans le traitement des infections respiratoires sans complications. La première, parue en janvier dans Phytotherapy Research, a établi que l’extrait d’Andrographis (dans la formulation : Andrographis associée à éleuthérocoque) est plus efficace que l'Immunal (à base d'échinacée pourpre) comme adjuvant à un traitement classique pour soigner le rhume. Testé sur une cohorte de 131 enfants, l’extrait d’Andrographis a montré une action remarquable sur les sécrétions nasales et la congestion permettant de limiter le recours aux solutions allopathiques.
Des propriétés curatives et préventives
En février 2004, dans le Journal of Clinical Pharmacy & Therapeutics, les auteurs d'une synthèse portant sur
quatre essais randomisés concluaient une nouvelle fois à
l'efficacité de l'Andrographis (testée contre placebo). Même constat pour les auteurs d'une synthèse publiée au mois d'avril dans Planta Medica. Cette dernière concernait sept études cliniques (incluant 896 personnes testées en double aveugle). Pour la septième, les chercheurs ont utilisé des capsules d'Andrographis séchée, normalisées à 6 % d'andrographolide, et ont comparé leur efficacité à celle d'une dose élevée de paracétamol (2 000 mg/jour) dans le traitement de la
pharyngite. Résultat : la plante s'est révélée tout aussi efficace que la fameuse molécule pour
soulager la fièvre et le mal de gorge. Grâce aux effets immunostimulants de l'andrographolide, les propriétés curatives de la plante se doublent de propriétés préventives : sur 107 patients suivis pendant trois mois, une moitié prenant un placebo, l'autre moitié 200 mg par jour d'un extrait normalisé à 5,6 %, des chercheurs ont observé que les seconds étaient
deux fois moins nombreux à contracter un rhume.
Si l’on n’a pas encore élucidé le mécanisme d’action de la plante, des pistes ont été ouvertes suite à des essais in vitro. Il semblerait que ce sont ses pouvoirs immuno stimulants, qui permettraient de réduire ou faire disparaitre la fièvre ainsi que l’inflammation de la sphère ORL et respiratoire.
- Les Indications de l’Andrographis sont : traiter le rhume, rhinite et pharyngite (mal de gorge), la toux, la sinusite, prévenir : la grippe, la bronchite infections ORL hivernales.
- En médecine Ayurvédique : traiter la dysenterie, la bronchite l’hépatite, la malaria, la fièvre.
Mode d’emploi :
- Galénique : la plante est parfois associée à l'éleuthérocoque ou l'échinacée pourpre sous forme de capsules ou de comprimés.
- Dose : elle est fonction de la teneur en andrographolides. En général 600mg par jour en extraits titrés à10% d’andrographolides à titre curatif ou 200 à 300mg en préventif.
- Effets secondaires : troubles rares, généralement digestifs dus à une sensibilité individuelle à l’Andrographis ; légères brûlures de l'estomac à très hautes doses (supérieures à 3000mg par jour).
Les personnes souffrant de troubles de la vésicule biliaire doivent s’abstenir de prendre de l’Andrographis, la plante pouvant provoquer des contractions de cet organe, selon des résultats d’essais menés sur des animaux. Eviter les extraits dont la teneur en andrographolides est supérieure à 12%.
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