• Le cordyceps ne se développe que sur les cadavres d'insectes

Le cordyceps: champignon parasite des vers et stimulant sexuel

Au Tibet, ce champignon était réservé au dalaï-lama, tandis qu’en Chine, seul l’empereur et sa cour avaient le droit d’en consommer. Ce champignon était à la fois rare et très recherché, si bien que les armées chinoises pouvaient être mandatées pour aller le ramasser. Des études récentes expliquent les raisons de l’intérêt qu’on lui portait alors.


Utilisé depuis de nombreux siècles en Chine et au Tibet, le Cordyceps sinensis a longtemps été un champignon réservé aux élites. Au Tibet, seul le dalaï-lama en consommait, tandis qu’en Chine, seuls l’empereur et sa cour avaient le droit de profiter de ses vertus. Le cordyceps est en effet un champignon rare mais il est aussi tout à fait singulier : il pousse en parasitant des larves d’insectes. Le mycélium se développe sur la larve, ce qui la tue. Ce n’est qu’ensuite que le champignon développe sa fructification. Cet être unique avait également la réputation d’être un puissant tonique sexuel, et même un tonique général, un peu à l’image du ginseng.

En 1757, le cordyceps a été distingué comme une substance médicinale de la pharmacopée chinoise, avec des indications plus larges : protection des poumons et des reins, interruption des hémorragies et réduction des
crises d’asthme. Depuis ce temps-là, et alors qu’on développait la culture du Cordyceps sur de la paille de riz, de nombreuses études ont vu le jour, surtout ces dernières décennies, en Chine, au Japon et aussi aux États-Unis.

Stimulant sexuel

Des études en 2004 ont démontré que la prise de cordyceps augmentait significativement le taux de testostérone aussi bien chez des souris matures que chez des souris immatures. Cela démontre donc la propriété de stimulant sexuel chez le mâle et de tonifiant musculaire. Cependant, le cordyceps n’a pas permis de développer les organes sexuels de façon plus importante. Si le champignon stimule la fonction sexuelle, et notamment l‘érection, il ne va pas, semble-t-il, développer la fertilité.

Protecteur du foie

Dans une autre expérimentation pratiquée sur des rats en 2003, on a donné à deux populations de rats une nourriture additionnée d’éthanol, afin de créer les conditions d’apparition d’une cirrhose. On donna à la première population de rat un placebo, et à la seconde, du cordyceps. On a ainsi constaté que le cordyceps permet de retarder l’apparition de la cirrhose, voire de l’éviter, et donc de jouer un rôle de protecteur hépatique.

Antioxydant

Une expérience relatée dans Life Science en septembre 2003 a démontré les propriétés anti-tumorales, antioxydantes et immunostimulantes d’un polysaccharide contenu dans le Cordyceps sinensis. Ce polysaccharide a été isolé mais pas complètement identifié, et est composé d’environ 40 % de glucose, 25 % de mannose et 35 % de galactose. Selon
cette expérience, il agit sur l’activité de la superoxyde dismutase ainsi que de la glutathion peroxydase. La prise de cordyceps permet donc de protéger des radicaux libres. D’après d’autres travaux, la substance concernée serait la cordicépine. Cette substance est également un bon protecteur des membranes cellulaires contre les
radicaux libres et favorise enfin l’activité cérébrale, et notamment la mémoire et la concentration. Le cordyceps est donc extrêmement utile pour ses effets anti-vieillissement.

Il est comestible, donc ce n’est pas un médicament

Le cordyceps est un champignon comestible, et donc peut être considéré comme un complément alimentaire de tout premier choix, sans aucune contre-indication connue. Seule précaution importante, il faut consommer un cordyceps cultivé à l’abri de toute pollution par les métaux lourds et contrôlé en laboratoire.

Les cordyceps sauvage, une rareté !

On peut indifféremment employer le champignon lui-même ou son mycélium pour obtenir les résultats thérapeutiques recherchés, mais le cordyceps sauvage reste très cher et presque introuvable en France. Le cordyceps de culture sur paille de riz donne d’aussi bons résultats, ce qui a permis de démocratiser quelque peu son usage, même si ce produit reste lui aussi assez onéreux en règle générale. Depuis les années 1970, il est cultivé à grand échelle grâce aux recherches de scientifiques chinois qui ont pu isoler dans le Cordyceps Sinensis sauvage, la souche fermentescible Cs-4 et obtenir une espèce ayant un profil ADN correspondant exactement à celui du Cordyceps sauvage ! Ces versions cultivées sont extrêmement concentrées et possèdent les mêmes vertus thérapeutiques que les variétés sauvages. Où vous procurer ce cordyceps ? A notre connaissance, il n'y a qu'une seule société qui distribue un cordyceps de ce type. Vous pourrez vous en procurer en suivant ce lien : irelia.org


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