L’homme a été fait d’argile, lit-on dans la Genèse. Si l’on compare les éléments constitutifs de l’écorce terrestre et des tissus humains, ce n’est pas si faux. Le silicium minéral est en effet le second constituant de l’écorce terrestre et représente 30 % de son poids ce qui en fait le deuxième élément naturel après l’oxygène.
Dans le corps humain, c’est également un élément essentiel de la matière vivante avec le carbone, l'oxygène et l'hydrogène. Le silicium est présent en quantité importante dans la plupart des tissus organiques, le tissu osseux, et le tissu conjonctif. Il est en concentration supérieure (7 g) à celles du fer (Fe) ou du cuivre (Cu), il potentialise l'action du zinc (Zn) et du cuivre (Cu) et permet la fixation du calcium (Ca).
Sans les plantes ou les micro-organismes, le silicium n’est pas assimilable
Mais la quantité de silicium diminue chez l’homme comme chez l’animal, avec le vieillissement, de façon irréversible car l’organisme est incapable d’assimiler le silicium minéral qu’il ingère (dans les aliments, les boissons). Il n’est pas capable non plus de le transformer en silicium organique (qui est, lui, assimilable). En revanche, de nombreux micro-organismes et plantes (diatomées, radiolaires, champignons, etc.) sont capables, par des processus mal expliqués à ce jour, d’effectuer cette transformation et de produire ainsi un silicium organique à partir du silicium minéral originel. En langage plus chimique, ces organismes qui transforment le silicium permettent de rajouter à la molécule simple, un (ou plusieurs) atome(s) de carbone associé(s) à de l’hydrogène. Le silicium minéral devient alors du silicium organique, organo-silicié, dans la famille duquel on trouve les silanols, silane diols et silane triols. Sous cette forme, c’est un des éléments essentiels de la matière vivante et au maintien des réactions biochimiques essentielles de l’organisme.
Des applications thérapeutiques innombrables
Norbert Duffaut, l’inventeur du silicium, avant qu’on ne le retrouve mort dans son lit, empoisonné, écrivait : « Guérir tant de maux avec un seul produit semblait impossible à trop de beaux esprits. Je n’ai pourtant ni rancœur ni esprit de vengeance et je conçois très bien que les savants ne croient pas en ma découverte, mais je m’élève contre le fait qu’ils refusent de l’expérimenter sans l’avoir essayée. » Le silicium est effectivement un remède « à tout faire » car :
Il joue un rôle prépondérant dans le métabolisme général de l’organisme. Il intervient en effet directement dans le processus de régénération des cellules en rétablissant l'équilibre ionique des cellules endommagées ou affaiblies et en relançant les échanges cellulaires. Il possède en outre la propriété de traverser la peau pour diffuser ensuite dans l’ensemble de l’organisme, ce qui le rend aussi utile en usage externe, qu’en usage interne. Le silicium organique a toutefois ses domaines privilégiés d’application :
Il protège les os et les articulations. La présence de silicium organique est indispensable à la synthèse des fibres d’élastine et de collagène. Or la calcification ne peut avoir lieu qu’en présence de collagène. Ces deux éléments se conjuguent pour faire du silicium une « brique » essentielle de l’os. Il agit également sur les articulations qui contiennent de l’élastine ou collagène et empêche leur destruction progressive (arthrose) ou régénère les cartilages déjà abîmés. Les résultats sont durables si l’on maintient le niveau de silicium dans l’organisme.
Il protège la peau. Le silicium est un élément constitutif de la peau et contribue à son architecture et à son élasticité au niveau de la cornée. C’est la carence en silicium qui provoque le desséchement de la peau et l’apparition des rides. Le silicium est également réputé pour traiter les affections dermatologiques comme l’eczéma par exemple.
Il protège le muscle cardiaque et le système circulatoire. Le silicium fait partie intégrante des parois vasculaires. En apportant souplesse aux vaisseaux, il agit indirectement sur la tension vasculaire. Il est aussi le meilleur garant du maintien de l’intégrité des parois du cœur puisqu’il entretient le tissu conjonctif que l’on retrouve partout dans le système cardiaque. Enfin, le silicium a un rôle protecteur des artères en favorisant leur imperméabilité aux substances nocives lipidiques du sang circulant, donc en empêchant leur dépôt sous forme de plaques athéromateuses.
Il protège des radicaux libres et de l’oxydation. À cause de sa structure électromagnétique particulière, la molécule de silicium organique est en constante recherche d’équilibre ionique. Cette propriété antioxydante a été mise en évidence par les travaux du docteur Janet.
Il accélère les processus de cicatrisation. Un apport en silicium permet d’augmenter très sensiblement le taux en hydroxyproline, acide aminé essentiel au processus de cicatrisation. En cas de blessure, cet effet est essentiel à la convalescence.
C’est un anti-inflammatoire puissant. De nombreux kinésithérapeutes emploient le silicium pour atténuer les douleurs telles que les tendinites, les contractures et douleurs articulaires.
Il renforce les défenses immunitaires de l’organisme. Le silicium a un rôle majeur dans le système immunitaire puisqu'il est indispensable au processus de déclenchement de fabrication des antigènes et des anticorps.
Une quantité impressionnante d’autres propriétés sont répertoriées. Le silicium favorise la croissance, il améliore la qualité des phanères (ongles et cheveux) et des dents. Il améliore l’état des diabétiques (le pancréas est particulièrement riche en silicium). Certains chercheurs considèrent enfin que le silicium est un antidote à l’excès d’aluminium.
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