Plus de 15 millions de Français de tous les âges souffrent aujourd’hui de douleurs rhumatismales. On comprend alors mieux pourquoi des traitements de toute nature sont aujourd’hui proposés. Parmi eux, il y a quelques « remèdes-rois », sur lesquels on dispose de suffisamment de recul ou d’études scientifiques pour valider leur efficacité.
Il existe deux sortes de rhumatismes : les rhumatismes inflammatoires et les rhumatismes de dégénérescence.
- Les rhumatismes inflammatoires, sont dus à des agents extérieurs (virus, bactéries, agents chimiques ou de petits chocs dus à la profession ou au sport). La synovie s’enflamme, puis s’épaissit, formant un coussinet entre les surfaces articulaires, gênant ainsi la mobilité. Lorsqu’une infection s’ajoute à l’inflammation, l’arthrite devient « infectieuse ». L’aggravation peut aussi léser le cartilage et l’os, ce qui conduit aux rhumatismes dégénérescents.
- Les rhumatismes de dégénérescence, l’arthrose, résultent de facteurs mécaniques, biologiques et biochimiques qui agissent négativement sur la capacité de régénérescence naturelle des tissus cartilagineux et osseux. Une fragilisation de la trame osseuse donne à l’os un caractère poreux (ostéoporose) et/ou provoque une condensation (ostéosclérose) de l’os dans la partie externe, là où s’exerce la pression. C’est pourquoi les surcharges pondérales sont si handicapantes. Si le rhumatisme inflammatoire peut parfois s’accompagner d’arthrose, l’arthrose s’accompagne presque toujours d’inflammation par frottement, lorsque la synovie et le cartilage ont fortement diminué ou disparu.
Le diagnostic par la douleur
Les douleurs de l’arthrite surviennent par crise et sont continuelles, même sans sollicitation de l’articulation. Celles de l’arthrose s’installent progressivement, sont plus fortes au réveil, peuvent s’atténuer passagèrement pendant une période de repos, mais s’accentuer si l’on sollicite trop l’articulation. L’arthrite a des antécédents personnels infectieux, l’arthrose des antécédents familiaux.
L’attitude habituelle est d’accepter avec fatalisme une aggravation progressive. Tout au plus espère-t-on, ne pas ou moins souffrir grâce aux corticoïdes, aux anti-douleurs et aux anti-inflammatoires. Malheureusement, en supprimant la douleur (le signal d’alarme), ils permettent de solliciter l’articulation au-delà du raisonnable et ainsi de la détériorer encore plus.
De plus, l’accoutumance provoque une consommation accrue, nécessitant l’usage de produits toujours plus puissants non sans conséquence pour le tube digestif.
Pourtant, on peut stopper, enrayer, voire faire régresser cette terrible maladie en appliquant les traitements suivants.
L’oligothérapie : 60 % d’amélioration
L’os se compose d’une substance intercellulaire molle faite de mucopolysaccharides, protéines et de fibres collagéniques sur laquelle vient se fixer, pour la rendre rigide, une partie minérale (70 %) composée de phosphates. Cette biosynthèse de l’os, du cartilage, du collagène et des mucopolysaccharides dépend de la présence de certains oligo-éléments.
Après une serie de tâtonnements, les pionniers de l’oligothérapie (les docteurs H. Picard et Antonini) ont abouti à un protocole qui a été suivi sur plus de 50 000 cas cliniques et qui a abouti à une amélioration significative (dans 60 % des cas) ou à une stabilisation (dans 25 % des cas).
En complexe, c’est plus simple
Plutôt que de se procurer chaque oligo-élément séparément et de s’astreindre à une discipline rigoureuse pour leur prise quotidienne, il est recommandé d’utiliser des complexes d’oligo-éléments « prêts à l’emploi » qui présentent l’avantage de la simplification du traitement, d’un meilleur suivi, d’une amélioration plus rapide et d’une diminution du coût.
Il existe des complexes qui associent par ailleurs aux oligo-éléments les propriétés anti-inflammatoires de la griffe du diable (pour les rhumatismes inflammatoires) et les propriétés reminéralisantes de la prêle (pour les rhumatismes dégénérescents).
Le traitement consiste en deux préparations complémentaires :
- Première préparation pour les rhumatismes inflammatoires
Le cuivre qui favorise l’oxygénation, la régénérescence du collagène et de l’élastine responsables de la solidité du cartilage, des os, des cheveux et des vaisseaux. Le besoin de cuivre augmente dans la polyarthrite chronique évolutive et dans tous les rhumatismes inflammatoires.
Le manganèse qui intervient dans la synthèse des chondroïtines-sulfates et des protéo-glycanes, constituants principaux du cartilage.
Le magnésium qui intervient dans l’élaboration du cartilage et de l’os qui contiennent deux fois plus de magnésium que les tissus mous.
Le lithium qui n’intervient pas directement dans les rhumatismes. Son intérêt réside dans ses propriétés décontractantes nécessaires en cas de rhumatismes.
Le cobalt associé au manganèse régule les manifestations spasmodiques vasculaires.
Le potassium qui est prescrit dans les cas de vitesse de sédimentation élevée lors d’inflammations.
Le zinc qui favorise l’ostéogénèse et la multiplication des fibroblastes osseux.
Ce complexe associe aux oligo-éléments les propriétés anti-inflammatoires de la griffe du diable.
- Prendre une dose (30 gouttes ou 2 ml) du complexe « Griffe du diable » matin et soir, avant ou en dehors des repas. Garder 30 secondes dans la bouche et avaler. En cas de crise : 3 à 5 fois par jour.
- Deuxième préparation pour les rhumatismes de dégénérescence
Le fluor qui catalyse la synthèse du collagène. Ses indications : l’hyperlaxité ostéoligamentaire, le rachitisme, la scoliose de l’enfance et la consolidation des fractures.
Le phosphore qui est un des composés principaux des os.
L’iode qui équilibre les fonctions thyroïdiennes dont la calcitonine, exerce une action primordiale sur la calcification, la croissance osseuse et la formation du cal.
Le soufre qui est un constituant important des tissus conjonctifs, en particulier du cartilage. Les bienfaits du soufre pour les rhumatismes sont connus à travers le thermalisme.
Le calcium qui, sous forme de phosphates tricalciques, structure l’os.
Ce complexe associe aux oligo-éléments les propriétés reminéralisantes de la prêle.
Cette deuxième préparation est à prendre en complément de la première préparation. Matin et midi : une dose du complexe «Griffe du diable». Soir : une dose du complexe « Prêle ».
La Glucosamine : le traitement spécifique du cartilage
Substance naturelle, la glucosamine est sans doute le traitement le plus puissant que l’on connaisse actuellement pour combattre la cause sous-jacente de la dégénérescence des articulations : la destruction du cartilage articulaire. Ce nutriment, dont les propriétés sont confirmées aujourd’hui par de nombreuses études cliniques menées dans le monde entier, n’est présent dans aucun aliment (ou en quantités infimes). L’organisme la synthétise normalement à partir du glucose et de l’azote qu’il extrait des aliments. En complément alimentaire, on peut se procurer du sulfate de glucosamine. Il est souvent associé à du sulfate de chondroïtine qui ne présente que peu d’intérêt – si ce n’est de diminuer le prix unitaire des gélules de glucosamine. Seul le sulfate de glucosamine est réellement efficace, et même très efficace. À raison de 500 mg, 3 fois par jour, ceux qui sont atteints d’arthrose ressentiront les premiers effets après 6 à 8 semaines, temps nécessaire à un début de restructuration du cartilage articulaire. Attention, la glucosamine n’a aucun effet anti-inflammatoire et ne participe pas au renforcement de la structure de l’os lui-même.
Les protéines pour reconstruire l’os
Pour reconstruire de l’os, il est recommandé d’apporter à l’organisme les matériaux reconstituants cellulaires que sont les acides aminés particulièrement indiqués pour la constitution et la régénération des tissus conjonctifs, du cartilage articulaire, des disques vertébraux, des os, des ongles et des cheveux. Une alimentation équilibrée riche en protéines suffit généralement à s’en procurer en quantités suffisantes. La protéine de soja (disponible en diététique) contient tous les acides aminés essentiels. La spiruline est également un excellent complément.
À quoi peut-on s’attendre ?
Lorsque l’on diagnostique une atteinte rhumatismale, il est certain que le processus a commencé depuis longtemps, qu’il a progressé sournoisement avant de déclencher les douleurs qui ont décidé le patient à consulter. Stopper l’évolution, puis faire régresser le mal est donc un travail de longue haleine.
La première amélioration concernera l’état général, la fatigue et la résistance. Entre le deuxième et le sixième mois, on peut espérer stopper le processus dégénératif, voire apparaître les premières améliorations de la douleur au repos et à l’effort et de la mobilité articulaire active et passive. Si après six mois de traitement, la dégénérescence se poursuit, il faudra admettre l’échec. Pour ceux qui bénéficieront d’une amélioration, celle-ci peut se poursuivre sur deux à trois ans pour atteindre son maximum. À ce stade, il est important de ne pas cesser totalement le traitement, mais de le poursuivre avec une posologie diminuée, car la maladie rhumatismale est dans la nature du patient, c’est un processus de vieillissement. Médecine naturelle ou pas, on ne peut tout de même pas empêcher les gens de vieillir !
Adresses :
Oligo-éléments
• Complexe « Griffe du diable »
• Complexe Prêle
Bioligo France
BP 27
13640 La Roque d'Anthéron
Tél. 04 42 28 59 04
www.bioligofrance.com
À écouter :
- l'émission "Bien dans sa tête, bien dans son corps - Les rhumatismes" par Annabelle Dietrich et Emmanuelle Mendil sur Radio Médecine Douce
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